Affaire Sylvain Schrutt – Deux des filles de Jean-Paul Pelletier et lui s’inquiétaient depuis des jours. Ex-femme et mère de ses enfants, Ghislaine Cette femme de 57 ans a été retrouvée morte dans sa maison de Saône-et-Loire le 29 août 2010. Quatre impacts de balles sont visibles là où le corps gisait dans la mare de sang.
Deux dans le cou, un au nombril et un dans l’abdomen. D’après ce que nous pouvons dire, le meurtrier est un visiteur fréquent de l’établissement. Rien n’a été pris lors de cette effraction, qui s’est produite par une fenêtre sous le patio.
Sylvain Schrutt, le petit ami d’Estelle, la fille aînée du défunt, s’impose comme un suspect principal à la suite du drame. Le gendre de Ghislaine affirme qu’il n’a rien à voir avec le crime mais qu’il est arrivé le premier sur les lieux. Le soir du meurtre, il aurait rendu visite à sa belle-mère. Le but était de prendre au dépourvu les deux filles de Ghislaine.
Sa représentation légale étant insuffisante, il reste en prison et fait face à des poursuites devant la cour d’assises. Les trois enfants de Ghislaine Leclerc ont vu leur monde bouleversé par une enquête de cinq ans. Un torrent d’informations personnelles a été découvert à la suite des sondages.
Randall Schwerdorffer, avocat et auteur de “Procès d’assises, un avocat à la barre des témoins”, était présent au deuxième procès et a été interviewé à ce sujet dans L’Heure du crime.
Ce journaliste se souvient d’une journée qui a changé sa vie à jamais : « La seule pensée d’être entouré de ces personnes me rend malade. Le témoignage d’Emeline à la barre est toujours une image lourde et stimulante dans mon esprit. la mort tragique est déchirante.
Et il poursuit : « Ils ont tous convenu que c’était une femme fantastique. C’est une maman remarquable, et ses enfants l’adorent. C’est vrai qu’il y a l’accusé à prendre en compte, mais il y a aussi la partie civile, et je peux vous assurer qu’on ne s’en sort jamais bien dans un procès comme celui-ci clairement gravé” selon le souvenir de l’avocat.
Personne n’a jamais été reconnu responsable du meurtre de Ghislaine Leclerc en 2010, et l’affaire a maintenant 12 ans. Le drame de cette famille continue alors qu’ils se retrouvent avec des questions et du chagrin.
Vendredi 24 octobre, à Mâcon, la cour d’assises de Saône-et-Loire a reconnu Sylvain Schrutt coupable du meurtre de Ghislaine Leclerc et l’a condamné à 18 ans de prison. La décision a mis fin à la réunion d’octobre 2014.
À plusieurs reprises Je suis innocent ; je n’ai pas tué Ghislaine. Depuis deux ans, ma vie est un cauchemar. Assistez-moi a déclaré Sylvain Schrutt avant que les jurés ne sortent pour délibérer. Le procès “difficile” provoque des frictions entre les deux filles de Ghislaine Leclerc, toutes deux représentées par des avocats sûrs de la culpabilité de Sylvain Schrutt.
Les connaissances de la famille disent qu’Estelle ressemble le plus à la mère disparue, à la fois en apparence et en personnalité. Fin 2011, Estelle a pris la résolution de rouvrir l’enquête, quitte à risquer sa relation avec sa sœur Céline. Elle a émis quelques réserves sur la transformation de son beau-frère apparent.
Sylvain était devenu plus réservé et évasif, insistant pour toujours avoir le dernier mot. Céline, l’aînée, refuse d’accepter la possibilité que son compagnon et père de son bébé soit aussi l’homme responsable de la mort de sa mère. Le jeune frère Emeline est le protagoniste.
Me Millot-Morin est catégorique sur le fait qu’aucun de nous ne serait ici s’il n’y avait pas eu sa rencontre sexuelle avec Sylvain. Entre les deux, il y a trente ans d’écart. C’est un maître manipulateur et séducteur. Emeline semble être prise dans la toile alors que l’araignée la fait tourner. Céline risque de voir leur liaison dévoilée par son frère-sœur.
Law’s Pour prétendre que c’est elle qui a d’abord essayé de le courtiser. Tout adolescent de 16 ans peut être facilement influencé. Il a une sérieuse obsession pour ce jeune. Comment croire un instant que Ghislaine Leclerc approuve que son gendre ait des relations sexuelles avec deux de ses filles ?
En ce moment, nous sommes dans l’état d’esprit de l’assassin acculé dans ses retranchements et contraint de changer de stratégie. Le nom de la pierre d’achoppement est Ghislaine Leclerc. Michel Grebot supplie sa femme de le laisser adopter Estelle, leur deuxième fille.
Tout au long du procès, il évoque avec efficacité un certain nombre d’« éléments troublants », notamment le mensonge de l’accusé (a priori vide de sens) sur son heure d’arrivée à Volesvres le 23 août, date à laquelle il emprunte la voiture. Comme l’a dit la présidente Catherine Lathelier-Lombard, Estelle est « celle par qui passe le scandale », formule qui résume l’une des formules faussement familières dont elle détient le secret.
l n’y a aucun moyen de savoir avec certitude que Sylvain Schrutt n’avait pas d’arme, malgré le fait que l’objet en question n’a jamais été localisé. Dans la nuit du 26 août, il est retourné chez Ghislaine Leclerc dans le but de tuer. Nous n’avons aucune idée de ce qui se passera le 23. Sans surprise, le sujet d’Emeline a été abordé.
Même s’il part pour l’Alsace lundi soir, il est certain qu’il reviendra. Il pense que sa belle-mère est toujours occupée depuis la nuit du crime, et qu’il s’agit peut-être même d’un tueur à gages. Après cela, il rentrera chez lui et ira à la piscine dès le matin. Sa belle-mère, qu’il prétend adorer, était morte lorsqu’il l’a vue la veille.
Il évite complètement le sujet. La souffrance de sa fille est comme un ami auquel il ne peut échapper. Celui qui ment a quelque chose à cacher.
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